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Garoo


23 feb. 2002

It’s that time of the year…

C’est cette époque du mois… celle où je me dis que je devrais laisser tomber le journal. La (re-re-re-)création du journal était une expérimentation : suis-je capable de taper un journal hebdomadaire pour mon site ? J’en ai eu la réponse, c’est oui. Maintenant, ce qui me manque, c’est la motivation : vu que personne ne le lit (ce qui est logique, je ne vois pas pourquoi qui que ce soit aurait une raison de le lire), j’ai relativement peu envie de l’écrire quand j’ai autre chose à faire. Et en ce moment, entre le PHP, le C++ et autres, je m’ennuie peu (c’est cette époque de l’année, où je suis productif). Donc, ne soyez pas surpris si le journal disparaît bientôt du site. Je sais que j’en suis capable, c’est le principal ; pour le reste, cette section ne manquerait à personne. Mais puisque la décision n’est pas encore prise, on va expédier les notes de la semaine.

Malcolm, fin de saison : pour une fois que M6 aura diffusé une série inédite, drôle et intéressante, ça n’aura pas duré longtemps - probable que les séries de qualité ont moins d’épisodes par saison que les soaps infâmes. Fin de la deuxième saison, donc, avec un gros cadeau : des flash-backs à différentes époques de la vie de la famille (à chaque naissance, plus précisément). Mention spéciale au costume+brushing d’Al, façon Miami Vice. Où l’on découvre donc qu’Al et Lois avaient de l’argent, avant d’avoir des enfants. Faut faire des choix. L’épisode se paye même le luxe de finir sur une touche émouvante, en ayant au final répondu à la question qu’on se pose depuis le début de la série : pourquoi sont-ils ensemble ?

Daria : c’est la dernière saison, les scénaristes se payent tous les renversements possibles. Les personnages finissent leur évolution, continuent à se révéler, il s’en passe, des choses… Ne ratez donc pas les derniers épisodes - à vue de nez, ça va se terminer vers la fin de la semaine prochaine. Avec un peu - beaucoup - énormément - de chance, le long-métrage qui conclut la série arrivera peut-être en France.

+ clair : Daphné reçoit Stéphane Bern et considère, visiblement, que ça ne vaut pas le coup de faire une interview sérieuse. Certes, ça fait plaisir de la voir explosée de rire pendant toute l’émission… mais est-ce que c’est vraiment la raison d’être de + clair ? Poser des questions à Bern sur les rois et reines en se fichant ostensiblement des réponses ? Faut croire (ou espérer) que l’actualité des médias est calme en ce début d’année…

Dans Le Cours Florent, on commence à toucher le fond : voyant bien que l’émission n’a aucun contenu et surtout aucun intérêt pour les téléspectateurs, la production décide de profiter du fait qu’elle filme des comédiens pour mélanger allègrement fiction et réalité. “Après la pub, vous verrez pourquoi machin et machine se disputent” - et après la pub, “Ha, ha, c’est drôle, ils répètent une scène.” Ok, une fois, ça va (après tout, c’est prévisible, vu le sujet), mais ça commence à devenir une habitude. Il faut bien accrocher le téléspectateur…

Deux épisodes - encore - excellents de Buffy et Angel. Et, pour changer, complémentaires - d’une façon originale. Whedon arrive encore à nous étonner avec des choses simples comme des flashbacks : profitant du fait que les deux séries sont diffusées à la suite dans leur pays d’origine, il nous raconte l’histoire de Spike et Darla à coups de flashbacks, se répondant d’un épisode à l’autre, montrant les événements sous deux angles différents. Plein de détails notés, aucun vraiment d’intérêt - soit vous avez vu l’épisode, soit vous vous en fichez.

Et, comme toujours dans cette saison, l’épisode de Buffy conclut sur une note émouvante et inattendue, qui donne envie de revenir. Plus maîtrisé, c’est difficile.

Scream 3 : comment ont-ils osés saccager une trilogie de cette façon ? A l’époque de la sortie, on nous avait dit que les scénaristes avaient plus ou moins jeté aux orties les notes que Kevin Williamson (auteur des deux premiers) avaient prévues pour le final. Motus sur les raisons de ce choix… mais j’ai du mal à croire que l’idée originale ait pu être aussi mauvaise que le script final. Figurez-vous que l’opus final de Scream, celui qui devrait conclure la série en beauté, nous renverser dans nos fauteuils, repose entièrement - mais alors, vraiment, entièrement - sur un petit appareil magique qui permet d’imiter la voix de qui on veut. Si c’est pas de l’artifice de scénario, ça… Quant au reste, c’est pathétique : à part des tueries (sans le moindre enjeu émotionnel), on a droit à des clins d’oeil follement drôles liés au fait que chaque personnage de la trilogie est confronté à son double de, euh, “fiction”. Ha, ha, que c’est drôle. Pour résumer le film : un mauvais film comique pastichant Scream. Navrant de conclure ainsi la trilogie qui avait renouvelé le genre.

Et sinon, pour conclure sur une touche plus positive, n’oubliez pas que Cyrille Thouvenin est dans La confusion des genres, ce mois-ci sur Canal+… Une vraie icône gay, celui-ci - souvenez-vous de Juste une question d’amour, vous ne pouvez pas avoir oublié. En plus, le film est plutôt bien - dans la plus pure veine “film français”, mais intéressant, parfois drôle et parfois touchant - avec par exemple probablement la scène de mariage la plus triste qu’on puisse trouver.

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