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Garoo


30 aug. 2005

Eric Guého en tête d’affiche de la reprise parisienne de Torch Song Trilogy… J’ai beau imaginer facilement comment on a pu penser à lui, l’idée me donne des frissons (et pas dans le bon sens).

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K, 7 years ago:

Heuuuuu, quand tu dis en tête d'affiche, tu parles du rôle principal ? Eh ben, ca promet... C'est quoi cette follasse obèse ? Rien à voir avec Harvey Fierstein...

cossaw, 7 years ago:

K > Harvey Fierstein se définissant lui-même comme "a fat sissy", je ne vois pas trop la différence de termes...

Raphael, 7 years ago:

J'étais au Vingtième Théâtre hier soir pour la première de la pièce (qui a été très très très applaudie) et la performance d'Eric Guého est au-delà de l'excellence.

Avec un rôle pas si facile à reprendre après sa création par Harvey Fierstein, Éric a su donner une autre dimension au personnage sans tomber dans les clichés.

Beaucoup d'émotion et de rire.
Un conseil : allez-y vite !

PS : Et pour "folasse obèse"... vous pouvez repasser !!!

orpheus, 7 years ago:

Tiens, j'aurai pu croiser Raphael hier soir !
Sans être aussi dithyrambique que lui, je dirai juste qu'on ne se glisse pas dans la peau d'Arnold (et donc de Fierstein) aussi facilement.
Je ne vais pas retaper ma critique chez toi garoo, si ça interesse quelqu'un il n'y a qu'à suivre ce lien http://

Poli, 7 years ago:


Rarement une distribution fut aussi judicieuse afin de servir une oeuvre aussi "énooorme" et complexe que celle d'Harvey Fierstein.

À l'origine, trois pièces montées (avec pas mal de Chantilly), puis adaptées, démontées, reformatées et allégées pour que le tout puisse se digérer en 2heures 20 minutes.
Un metteur en scène québecois, qui colle parfois trop au texte dans sa mise en espace, un piano parfois bavard, mais des comédiens inspirés, qui ont plaisir à interpréter pour la première fois la totalité de l'oeuvre.

Et un Éric Ghého absolument extraordinaire, qui fait oublier Harvey, mais qui transcende Arnold, et le fait vibrer entre farce, émotions et sensibilité, sans sur-jouer ni feindre.

Homme ou femme, l'on s'identifie au personnage qu'il interprète, et l'on ne peut s'empêcher de songer à notre propre parcours amoureux, à nos choix, heureux ou malheureux, à nos révoltes, ainsi qu'à nos petites lâchetés.

30 ans ont passé, et le texte est d'actualité, mieux, il se découvre sous un angle à la fois nostalgique et moderne, le ton du troisième acte, tonique, alerte et enlevé évoque les rapports entre les personnages de "FRIENDS", ou "SEX AND THE CITY"

le troisième acte: sublime Rosine Cadoret, qui parvient à faire oublier l'interprétation de la regrettée Anne Bancroft, en mère partagée entre l'envie d'un fils dans la"normalité", et l'attachement inconscient et fort pour ce garçon, si unique, si gentil et généreux. Règlement de compte, explications, réflexions sur le chagrin, et une tentative de réconciliation, bien qu'à la fin, la mère d'Arnold quitte la place pour laisser son fils à un bonheur qu'elle ne comprend pas...
Arnold se pelotonne donc sur le canapé en serrant la photo d'Alan, les lunettes d'Ed, les oranges apportées par sa mère et la casquette de son fild adoptif, David, autant de trésors qu'on ne pourra plus désormais salir, ni dérober.

Alors, courez vite voir cette pièce magnifique, et jugez sur "pièce"!

Poli




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