FREN

Garoo


18 nov. 2002

24 (1.19—1.20)

Ouinnn, j’en ai marre… Cette série était vraiment bien écrite, au début, ou c’était juste l’attrait de la nouveauté ? Parce que, là, maintenant, à un quart de la fin, le scénario est maintenu par des bouts de scotch tellement visibles et tellement fragiles qu’on se demande, un peu, quelque part. Si on nous prendrait pas pour des cons. Ou si on a été cons pendant la quinzaine d’heures qui précédait.

Ca ne commençait pas trop mal : Teri et Phil sauvés par le déclenchement de l’alarme et l’arrivée de la police, ça va. C’est propre et logique. Mais la suite… Nina qui appelle Mason pour le prévenir qu’elle va appeler Bauer et lui dire la vérité, lui donnant donc l’occasion d’intriguer pour qu’il soit injoignable. Kim qui trouve le moyen de supplier ne m’arrêtez pas, je n’y suis pour rien quand on lui donne l’occasion d’être sous la protection de la police. Almeida qui sauve Teri en entrant dans la maison au bon moment, à la seconde près (merde, ils n’étaient pas encore tombés si bas, après l’amnésie et les suspects descendus par accident pour gagner deux heures, ça manquait). Un bunker-prison top secret top important, protégé par trois hommes, et branché sur secteur, sans batteries de secours. Un bunker prison top secret. Une prison souterraine. On est dans X-Files, là. Et Andre Drazen… bon sang… Il n’a pas eu de nouvelles de son frère depuis deux heures, Bauer est sur les lieux — Bauer, of all people! — et il ne s’attend pas une seule seconde à ce que le courant ne s’éteigne pas. Sans compter que, normalement, après avoir menacé le chef des mercenaires d’un couteau sous la gorge, il devrait se faire descendre dans la minute qui suit par l’équipe. Mais ça ne serait pas pratique pour la suite… Et, bien sûr, pour compléter le tableau, Victor Drazen est vivant, et Jack Bauer rejoint Pamela sous la douche pour lui dire qu’il a fait un rêve étrange et pénétrant qui a duré deux ans. Victor Drazen est vivant et coupe la main de Jack pour lui faire réfléchir sur le mystère des origines de la vie. Victor Drazen est vivant et ressemble étrangement à Dennis Hopper, ce qui aurait eu l’avantage d’être une surprise si je n’avais pas vu son visage dans les bandes annonce de Canal+ (qui n’est finalement pas tellement mieux que M6, sur ce coup).

Allez, il y a quand même un point positif. Deux, même. Le fait que Kim et Teri ne sont plus en danger. Pour l’instant. Pour la deuxième fois. (Ceci dit, à la vitesse à laquelle la qualité de la série chute, ils sont capables de les enlever une troisième fois, j’en ai peur.) Et, surtout, Palmer a enfin réalisé que sa femme n’était pas digne de confiance. Il lui a fallu six mois, mais ça a fini par faire le tour de sa petite tête. (Oui, bon, je sais, dans le scénario il lui a fallu dix-huit heures, mais on ne peut pas séparer complètement le temps réel du virtuel, c’est pour les téléspectateurs qu’on raconte l’histoire, aux dernières nouvelles.) Il va donc arrêter de la tester et la traiter comme elle le mérite, et ça fait plaisir, un petit remontant dans cet océan de rebondissements médiocres. Il faut dire qu’au moins, s’il y a une chose qui ne déçoit pas au fur et à mesure de l’histoire, c’est la psychologie des personnages — enfin, je veux dire, la stéréotypie des personnages. Palmer reste l’homme politique droit et honnête, sa femme reste la salope intrigante, Jack reste la tête brûlée, et Kim reste l’adolescente conne. Les producteurs avaient décidé de s’aliéner le public des moins de vingt ans, non ?

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