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Garoo


19 jan. 2003

Buffy (6.05—6.06)

On navigue entre le mauvais et l’insupportable, avec quelques petits bouts de passable. Si vous voulez mon avis, et si vous vouliez celui de quelqu’un d’autre il fallait aller ailleurs, Whedon devrait virer quelques-uns de ses scénaristes. Mais, bien sûr, ça serait difficile de mener à bien ses projets de conquête du monde des séries télé, s’il devait faire du tri dans ses équipes.

Deux épisodes médiocres, donc. Deux épisodes qu’on supporterait dans la plupart des autres séries, mais qui sont inacceptables dans Buffy. Eh oui, la vie est injuste pour les créateurs.

Les ennemis récurrents sont censés être charismatiques ; or ce n’est que leur deuxième épisode, et c’est la deuxième fois que je ne demande que l’extermination directe et rapide du trium-dorkat (© Garoo, j’ai même vérifié sur Google, c’est à moi, ça m’appartient). Qu’est-ce que les scénaristes inventifs du Buffyverse nous ont trouvé pour ces deux épisodes ? Une boucle sans fin, procédé usé jusqu’à la corde, qui a miraculeusement réussi à m’extirper un sourire in extremis. Une puce qui fait accélérer ou ralentir le temps — et pourquoi pas des vaisseaux spatiaux, aussi ? Trop de temps passé sur le satané mariage d’Anya et Xander, comme si on en avait quoi que ce soit à fiche. Une idée terriblement moralisatrice que Willow commettrait une espèce de péché en faisant apparaître des décorations dans une maison, parce que, ouhlala, c’est pas bien d’obtenir des choses sans travailler pour les mériter, oh non c’est mal. D’ailleurs, Giles aurait bien laissé Buffy se débrouiller avec ses problèmes d’argent, il ne lui a donné un chèque que parce que vraiment elle était en train de sombrer. Et Dawn qui se comporte comme si elle ne savait pas que les monstres existent, juste parce qu’elle a quinze ans et qu’elle est donc forcément, obligatoirement et pas du tout artificiellement, stupide. C’est comme ça, les adolescents. Euh, les gars, à une époque, c’était votre public !

Bref, je crois que je ne vais pas aimer cette saison. Joss ? Joss ? Allez, Joss, reviens, et je te pardonne tout ! Mais reviens ! Sinon, je brûle des statuettes à ton effigie !

Buffy a été arrachée au Paradis il y a quatre épisodes. Elle ne s’en remet pas un peu vite, peut-être, là ? Il n’y a rien de mieux à faire, avec ce qu’elle [re]vit, que des épisodes pas très sérieux, avec des histoires de lycéens vampires qu’on met dix minutes à exterminer parce qu’on n’a rien d’autre dans le scénario ? On se croirait dans X-Files : Scully revient d’entre les morts extra-terrestres un jour, puis enquête comme si de rien n’était le lendemain ou, au mieux, le surlendemain. Mais on était habitués à mieux, dans Buffy.

Sinon, dans les petits détails de rien que j’aime bien noter au fur et à mesure même si on se demande pourquoi mais si on commence à se poser la question c’est plus la peine d’avoir un blog : je trouve ça dommage qu’à cause du changement de diffuseur la rencontre entre Angel et Buffy se passe hors champ. Ca pourrait être un parti-pris osé et pas bête de la réalisation, ça serait intéressant, une façon de dire que chacun de son côté a passé le cap, si ce n’était pas, tout simplement, la conséquence inévitable d’une guéguerre de décisionnaires. Et puis, quand même, j’aimerais bien savoir ce qu’Angel a pu trouver à dire d’intelligent à son ex-alter-ego qui revenait d’entre les morts. Alors, toi aussi, à ton tour, tu vois comme c’est désagréable ?

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