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Garoo


19 avr. 2005

Alias 4.01–4.02

Ca ne vous paraît pas bizarre, à vous, que Chris Carter ait disparu de la surface de Hollywood depuis quatre ans ? Est-ce que vous avez déjà vu J.J. Abrams et Chris Carter ensemble à Franprix ? Non, hein ? J’en étais sûr. Carter se cache dans une cabine téléphonique, met son slip par-dessus son string (bah, oui, il porte les deux en même temps, et alors, qui êtes-vous pour juger ?), et se transforme en Abrams pour lancer encore de nouvelles séries sans queue ni tête, dont on ne s’aperçoit qu’après trois ans qu’elles ne vont nulle part.

Bien sûr, je suis loin d’être objectif, parce que j’ai trop entendu dire de mal à propos de cette quatrième saison — mais j’ai déjà trouvé la rediffusion de la saison 3 tellement pénible que je ne vois pas comment je pourrais espérer du bien de celle-ci, même s’il n’y avait pas le mauvais bouche-à-oreille.

J’aimerais vraiment beaucoup savoir qui, dans l’équipe de scénaristes, est responsable de chaque aspect de l’évolution de la série, parce que l’ensemble est vraiment bizarre. Les séries bien écrites qui partent en couille parce que le créateur est lassé ou épuisé, on connaît ; les séries mal écrites qui deviennent réussies par le hasard de grossesses à expliquer, on a déjà vu aussi ; mais pour Alias, je n’arrive pas à trouver une explication logique au résultat. A part a million monkeys with a million typewriters, bien sûr.

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NeimaD., il y a 7 ans :

la 3 était vraiment très mauvaise, réutiliser les même (grosses) ficelles devient lassant, mais le debut de la 4 m'a plu (faut dire que je n'ai que ça à faire au taff) avec ses faux airs de mission impossible sponso par apple, je trouvais l'image meilleure et sidney moins conne, mais ça part vite en nawak avec le retour de rambaldi et encore les même (grosses) ficelles dans le traitement des personnages (bon tout le monde à eu ses parents-amis-partenaire/agents doubles-traitres-méchants je crois, ha non ? attendez), les même rebondissements, bref à ne regarder qui si bloqué au taff 12 heures de suite et n'avoir que ça sous la main. :)

orpheus, il y a 7 ans :

(Ne pas lire... ne pas lire... surtout ne pas lire)
Merci, grace à toi, je viens d'apprendre qu'Alias c'est reparti pour un tour !
Faut juste que je consulte la grille des programmes pour trouver une rediff'... Après seulement je pourrai lire ton billet !

garoo, il y a 7 ans :

J'ai lu sur frtss qu'il y avait une redif en VO le dimanche.

Pierro, il y a 7 ans :

J'ai déjà pu mater les 15 premiers épisodes de la saison. Le début de la saison 4 est effectivement d'un intérêt microscope approchant le néant absolu. Je crois que JJ Abrams s'est incliné devant les patrons du network ABC qui désiraient voir à l'antenne une Alias édulcorée, des épisodes aux trames simplifiées. Résultat, la vie chaotique de Sydney Bristow nous lasse, histoire après histoire, on ne voit pas de fil conducteur. Tiens bon!! la série commence seulement à relever la tête, des indices commencent à apparaître de ci de là, le mystère reprend le dessus. On nous fait enfin miroiter un nouveau complot que la sublime Sydney devra déjouer, une fois de plus!! En attendant tu pourras toujours admirer Michael Vartan, encore très présent cette année. Et pourquoi pas regarder LOST, le nouvel OPUS de Mr Abrams qui pourrait expliquer son désintérêt pour Alias, tant cette nouvelle série est admirablement bien écrite.

garoo, il y a 7 ans :

Bah, justement, j'ai plus trop envie de m'intéresser à une série d'Abrams, là.

Pierro, il y a 7 ans :

Alors essaie Desperate Housewives, le vrai bijou de la saison 2004-2005, ou quand Twin Peaks rencontre Côte Ouest. J'adore ces femmes et encore plus les commentaires de la narratrice Mary Alice sur la vie parfois pathétique de ses voisines :
"Yes, each new day in suburbia brings with it a new set of lies.
The worst are the ones we tell ourselves before we fall asleep.
We whisper them in the dark, telling ourselves we're happy. Or the he is happy.
That we can change. Or the he will change his mind.
We persuade ourselves we can live with our sins. Or that we can live without him.
Yes, each night before we fall asleep, we lie to ourselves, in the desperate, desperate hope that come morning it will all be true."

KiKi, il y a 7 ans :

Ouaip! La seule série pour laquelle j'accepte de partir à une heure décente du boulot (d'accord, c'est le dimanche soir), c'est Desperate Housewives.

NeimaD., il y a 7 ans :

"quand Twin Peaks rencontre Côte Ouest" ?!?? attend c'est plutôt quand Côte Ouest rencontre le Club de 5, y'a stictement rien du génie de David Lynch dans Desperate Housewives que je trouve éxtremement médiocre et vraiment trop "américain" (politiquement chiant, comme Nip/Tuck). Lost est franchement pas mal même si on peut se demander au bout du 19ème épisode où ils veulent nous emmener, mais ça vaut vraiment la peine, et c'est la seule série digne d'intéret (pour moi) avec The L Word en attendant le retour de Six Feet Under le 6 juin. (j'éviterai de parler de 24 saison 4) :)

david, il y a 7 ans :

Ouaip, comparer Desperate Housewives (que j'aime bien, hein) à Twin Peaks c'est quand même n'avoir aucun sens des proportions... allons, allons.

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