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Garoo


2 mar. 2002

L’homosexualité pour les nuls médias

Et voilà, je m’y prends encore au dernier moment… Comme je trouve que ça ferait bizarre qu’il y ait deux épisodes de Buffy et Angel dans le même journal, je me retrouve à taper le texte dans l’urgence un samedi après-midi. Alors qu’un début d’après-midi est loin d’être le moment où je suis le plus frais pour faire ce genre de chose.

Samedi dernier, donc, Buffy : un épisode important pour l’évolution de l’intrigue, mais sans qu’il y ait grand chose à en dire. D’ailleurs, sur fr.rec.tv.series.sf, la discussion continue à porter plus sur les épisodes précédents que sur celui-ci. Au passage, une mention pour les effets spéciaux : on continue à voir que la différence entre le serpent en 3D et celui en latex, et les trucages de la scène de combat entre Buffy et lui sont loin d’être parfaits, mais ils sont méritants pour une série télé.

Dans Angel, une escroquerie : l’épisode commence par Wesley, en garde à vue, annonçant une série de flashbacks qu’on suppose tragiques, puisque les événements l’ont rendu fou et que, d’après ce qu’il dit, un des personnages est mort. Au cours de l’épisode, on se prend à espérer qu’on serait débarrassés de Kate (enfin, de ce que son personnage est devenu cette année), et qu’Angel devrait assumer ça dans les épisodes suivants. Ah, mais non, ça va pas la tête, c’est pas possible : Angel faisait semblant, bien sûr, et l’a à peine touchée (pourtant, dans la seconde où il l’a mordue, elle a quand même perdu tout son maquillage, rouge à lèvres et fard à paupières inclus - c’est que ça devait faire vraiment mal). Il reste une bonne nouvelle, c’est qu’on est effectivement débarrassés de la Kate obtuse qui en voulait à Angel, puisque la fin de l’épisode laisse supposer qu’elle a réalisé son erreur. Ca ne fera que douze fois qu’elle réalise son erreur depuis le début de la série…

Côté talk, + clair recevait les L5, et montrait une fois de plus que Daphné Roulier s’est lassée des interviews sérieuses et a décidé de faire de l’émission un talk-show sans but ni profondeur. Et ils enfoncent le clou avec un reportage “une journée avec les L5”, comme si ça n’avait jamais été fait avant. Ils ne seraient pas désespérément à la recherche de l’audimat, par hasard, non ?

De En aparté, pas grand chose à dire. Jugnot fidèle à lui-même (c’est-à-dire qu’il ne me passionne pas) et la découverte de Dani, intéressante.

C’était une semaine spéciale “l’homosexualité expliquée à ma grand-mère” (ou alors, c’est à cause du printemps : la semaine prochaine, Ca se discute spécial bisexualité). On commence avec un prime-time E=M6 qui regroupe tout ce qu’on sait qu’on ne sait pas sur les origines de l’homosexualié ; on aura eu droit à la génétique chez les drosophiles, et au bain d’hormones dans la grossesse qui fait qu’un homo a les mêmes réponses à un test cognitif qu’une femme. Ben tiens. Ils auraient peut-être aussi pu faire passer le test à un garçon qui n’aurait pas commencé l’interview en disant qu’il aurait préféré être une fille, parce que, dans ces circonstances, les conclusions auxquelles aboutissait la “scientifique” du test n’avaient pas lieu d’être.

On continue, en serrant les dents par anticipation, avec Le droit de savoir. Sur TF1. Déjà. Ensuite, le titre de l’émission : Y a-t-il un pouvoir gay ? Allez savoir pourquoi, entre le diffuseur, le titre de l’émission, tout ça, on a peur d’avance… Et pourtant. A part le fait qu’on comprend mal le rapport entre le titre et le contenu, ça se tient plutôt bien : le premier boulanger du Marais, les francs-maçons homos, l’asso gay d’HEC… le tout entrecoupé de séquences aux Follivores et je ne sais plus où (c’est terrible comme on ne peut même plus aller en boîte sans tomber sur une caméra), parce qu’il faut bien garder le public entre deux scènes de boulangerie. Il y a deux façons de lire leur montage : soit qu’ils montrent tout ce qu’ils peuvent pour faire peur aux hétéros, soit que les scènes de clichés sont là pour faire rester les téléspectateurs et les forcer à regarder le reste. Et, bien que ça puisse surprendre pour une émission made in TF1, je privilégie la deuxième solution : parce que toutes les interviews tournaient plutôt autour du “on demande juste l’égalité, c’est pas facile d’être homos, écoutez les exemples, c’est pas facile d’être homo”, etc. Ou comment éduquer les téléspectateurs de TF1. Vraiment, considérant la cible, considérant ce qu’elle s’attendait à voir, je trouve qu’on obtient presque un reportage militant pour les homos. Jusqu’à la conclusion de Villeneuve : “Alors, y a-t-il un pouvoir gay ? Bah non.”

J’aimerais avoir des choses à dire sur Zazie dans On ne peut pas plaire à tout le monde, mais… non. Si ce n’est qu’il y a une rediffusion dans la nuit de samedi à dimanche à 3h40, si ça vous intéresse de la voir (avec ses cheveux courts qui… font bizarre, mais faut s’habituer, j’imagine), l’entendre (confirmer qu’elle est enceinte, c’est officiel), et supporter le reste de l’émission. Mais il y a peu de motivation pour ça, vu qu’elle ne dit pas grand chose de particulier - ça se saurait, si on apprenait des choses en regardant cette émission.

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