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Garoo


1 fév. 2002

Fiat lux

Semaine plus calme… et pas grand chose à détailler ; tant mieux, on fera court pour changer.

Dans + clair, après Nikos, Daphné Roulier recevait un autre présentateur insupportable, Frédéric Lopez. On lui découvre un parcours insoupçonné : photographe, journaliste dans plein d’endroits bien et sérieux, débauché par France 2 de LCI… et la plus grande surprise, c’est qu’il paraît beaucoup plus sympathique comme invité que comme animateur. Un espoir, donc, que le jeune animateur qui monte de France Télévision (remarquez, entre deux animateurs qui montent, vaut mieux lui qu’Ardisson) devienne meilleur lorsque son stress (qu’il a confirmé dans l’interview) diminuera avec le temps. On en fera peut-être quelque chose, finalement.

Au cours de l’interview, une remarque intéressante, tout de même, de l’intéressé, au sujet de Comme au cinéma : “Les gens qui me regardent s’en foutent, des films.” (Il a vraiment dit “s’en foutent”, ou j’ai paraphrasé en notant ?) Ca a le mérite d’être honnête, et ça explique pourquoi cette émission est moins intéressante qu’elle ne pourrait l’être.

Dark Angel : je croyais que l’épisode de la semaine dernière était prometteur, mais finalement, non. Episode à tendance limite comique, à intrigue sans grand intérêt. Logiquement, la perspective que Logan puisse risquer la ruine, avec tout ce que ça implique pour la poursuite de ses activités en tant que Veilleur, devrait fournir un enjeu un peu plus intéressant, mais non, on ne cherche pas à nous passionner. Enfin, pour conclure l’épisode et pour la 43ème fois depuis le début de la saison, une question brûlante : est-ce que par hasard Logan ne pourrait pas remarcher la semaine prochaine ? Désolé, mais quand la même question est posée trois fois dans la même saison, ça perd un peu de son intérêt.

Buffy : épisode relativement mineur (même si je sais bien, d’après ce que j’ai lu, qu’aucun épisode de cette saison n’est mineur, et qu’ils contribuent tous à faire avancer l’intrigue générale - d’ailleurs, ça se voit bien (j’ajoute même que, n’ayant pu échapper à certains spoilers, je sais d’autant plus combien cet épisode va se révéler important)). Alors, que dire ? Il semblerait que Riley soit tiré d’affaire (mauvaise construction, le “j’ai un problème” et “j’ai plus de problème” dans le même épisode, mais je sais que c’est au contraire très malin de la part du scénariste) ; Spike amoureux de Buffy, je veux bien, mais j’espère qu’on ne s’attardera pas trop, on n’est pas dans Dawson ; Willow est devenue une vraie de vraie sorcière, ce qui, conjugué à l’amélioration des effets spéciaux de la série d’année en année, est prometteur ; Joyce a pu, ou non, avoir un éclair de lucidité quant à Dawn, on ne sait pas ; Harmony n’est pas maline (duh) mais, j’ai l’impression, maquillée de façon plus flatteuse ; et, le plus important, Spike est bien foutu. Euh. Ok, c’est un peu dans le désordre, là. Ce qui compte, c’est que les pistes lancées par cet épisode sont prometteuses. Pas si mineur que ça, l’épisode.

Dans En aparté, un beau programme : Muriel Robin et Jean-Paul Gaultier. Evacuons vite fait la question de Gaultier, volubile au-délà de l’insupportable (et je dis ça malgré toute la sympathie que j’ai pour lui), occasion de me rappeler une des raisons pour lesquelles je m’ennuie(-yais) quand je sors(-tais) dans le Marais. Muriel Robin, beaucoup plus intéressante : une dimension sérieuse et introspective qu’on lui soupçonnait sans vraiment la connaître ; une vraie volonté de faire carrière dans le sérieux, pour laquelle on ne peut que lui souhaiter bonne chance, connaissant la difficulté pour un artiste de changer de registre après avoir marqué le public. Mais sur l’émission elle-même, un mauvais point : on s’enferme dans les gimmicks par peur de ne pas marquer son empreinte, quitte à empêcher l’invité de parler, en lui envoyant une voiture télécommandée dans les pieds en plein milieu d’une phrase (intéressante, en plus). Pascale Clark vaut mieux que ce genre de choses, pourtant, alors il serait bon que l’émission se calme de ce côté-là.

Enfin, diffusion de La ligne verte sur Canal. Je suis sûr qu’avec un bon coup de ciseaux, on pourrait enlever 90 minutes et en faire un film d’une heure et demie tout à fait regardable. Ca resterait mal filmé et ridicule, mais en moins ennuyeux. Evidemment, s’attaquer à du Stephen King, ce n’est jamais facile (et encore, j’ai la chance de ne pas avoir lu le livre, donc de ne pas être déçu). Le problèlme de rythme est d’autant plus flagrant que, les bandes annonces et la promo du film aidant, on sait pratiquement tout de l’histoire avant même d’avoir vu le film ; et le reste est assez évident à déduire. Le film est sauvé par la scène finale, qui contient deux choses qui m’émeuvent à chaque fois, le côté Titanic et le côté When Night Is Falling. Vous ne comprendrez que quand vous aurez vu ces trois fils.

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