FREN

Garoo


13 nov. 2002

24 (1.17—1.18)

Ca part en couille. Je vous le dis, ça part en couille. Je vous ai dit que ça partait en couille ? Dès le résumé des épisodes précédents, qui me rappelle que la fin de l’épisode, ben, précédent, justement, était assez pitoyable. Eh bien, youpi, ça continue un peu dans la même veine. Le coup de l’amnésie, pff, c’est tellement cheapissime que je n’ai rien à en dire, si ce n’est que ça ne s’écrit plus depuis vingt ans, un truc pareil. Kim qui se retrouve à nouveau retenue par des gars louches parce qu’elle est idiote, c’est… un poil répétitif, ce qui est d’autant plus énervant que c’était déjà incongru les quatorze premières fois que c’est arrivé. Mais le clou du pire d’on se fout du monde, c’est d’avoir trouvé le moyen de dégommer deux sources potentielles en deux épisodes. (Qui n’ont pas gagné, mais pas du tout alors, à être diffusés à la suite, pour le coup : ça fait bien ressortir les défauts récurrents du scénario.) L’assistante qui a une attaque de psychopathie parce qu’Alexis lui dit qu’il l’aime, et le plante au coupe-papier, c’était déjà passablement artificiel. Mais quand, une heure plus tard, un tireur d’élite (donc quelqu’un de sur-surentraîné, pour le coup !) dégomme un suspect en lui tirant dans les jambes sur une passerelle qui a le malheur d’être en verre, et fragile, et haute… bon sang, on nous prend pour des cons, là. Je sais, c’est pas facile de tenir vingt-quatre épisodes sur cette histoire, il faut combler, mais l’inconvénient d’avoir commencé la série avec une telle qualité est qu’on attire les spectateurs exigeants. Fallait faire Alias, on n’aurait pas autant détaillé les failles du scénario (et, du coup, fallait mettre des belles et des beaux en petite tenue — Riiiiick ! — et de la techno sur les scènes d’action, et hop, ça passait comme un réacteur au plutonium dans une boîte aux lettres). C’est d’autant plus révoltant que la trame générale est pleine de bonnes idées, et que ce sont juste les détails de remplissage qui pêchent. J’ai lu dans les interviews qu’ils avaient écrit la série au fur et à mesure (à part le story arc, bien entendu — enfin, j’espère) ; j’avais du mal à le croire jusque-là, mais visiblement ça doit être vrai. Alors que la moindre des choses, tout de même, avant de se lancer, aurait été d’écrire un synopsis des vingt-quatre épisodes à venir, et de s’y tenir. Bordel. Donnez-moi un budget, je vais vous montrer ce que c’est qu’une série qui tient debout. Donnez-moi même juste un dessinateur, et je vous ferai un webcomic pour vous le prouver. (J’ai déjà l’histoire en tête. Je sais que je l’ai déjà dit, mais vu que ça n’avait rien donné, je peux toujours le redire. De toute façon, vous ne vous en souveniez plus. Moi non plus d’ailleurs. De quoi vous parlez ? Qui me parle ? Allô ? Napoléon, c’est toi ?)

Au passage, le coup de faire mettre un mouchard à Drazen par son oie blanche, c’était ridicule, en soi. Il suffisait de lui poser un lapin, et qu’un groom ou n’importe qui le lui colle sur la veste. Oui, le porte-feuilles, il l’aura sur lui même s’il change de vêtements. Sauf que personne dans la série n’a changé de vêtements depuis le début de la série et, surtout, à ce point-là de l’histoire Bauer et compagnie savent pertinemment que l’assassinat va avoir lieu avant minuit. Drazen aura peut-être autre chose à faire dans les six heures qui viennent que de changer de veste, non ? Bauer, espèce d’incapable, va. (Au passage, il a aussi été nul dans l’affaire avec l’autre source… mais, forcément, c’était nécessaire pour faire non-avancer l’histoire.)

Ah, sinon, la réalisation est toujours aussi excellente. Le principe de filmer avec deux caméras simultanément et montrer les deux images en split-screen, c’est vraiment superbe, une idée à piquer absolument pour quand je ferai ma grande carrière de réalisateur. Enfin, pour quand je mettrai des vidéos filmées en DV sur mon site. Ou ailleurs. Ou nulle part. Dans ma tête, en tout cas. Voilà, il faut que je réutilise cette idée dans ma tête. Surtout que, là, personne ne m’accusera de plagiat. (Et encore, je suis capable de me le reprocher à moi-même, dans un accès de masochisme aigu.)

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